Tordons le coup à une idée reçu: « Le logiciel XYZ permet de récupérer +/- 2 diaphragmes » . C’est bien entendu au mieux un argument publicitaire, au pire une contre vérité. On ne peut améliorer que ce qui existe.
Les données issues du capteur sont enregistré dans un fichier RAW pour certains APN et un fichier JPEG pour les autres. Le fichier JPEG est une image traitée informatiquement par votre appareil pour avoir un beau rendu. Le fichier RAW rassemble par définition tout ce que la surface sensible a pu enregistrer; ce qu’il ne contient pas ne pourra jamais être reconstitué.
Il est par contre admis que les capteurs modernes de nos APN sont plus sensible dans les hautes lumières. On peut donc « sur exposer » au moment de la prise de vue pour enregistrer plus d’information dans les ombres. En réglant la compensation d’exposition ou le flash par exemple sur +1.3 IL (Indice de lumination) pour les modes automatiques et semi automatiques.
On compensera bien sur au moment du « développement » en jouant sur l’exposition, les hautes lumières et les ombres.
J’ai pris une série de photos test dans les mêmes conditions de lumière à f/8 ISO 100. Mon intention était de vous montrer la correction sous Lightroom à -1.3 IL, mais le cliché était légèrement surexposé. J’ai donc poussé la correction à -2.0 IL à la limite de la surexposition. Les noirs sont plus profonds et les couleurs plus vives. Si vous comparez l’étiquettes Godox en haut à droite.