Godox AK-R1 Test partie 1

Il est temps de vous faire profiter de mes premiers pas, de mes tests et d'un retour d'expérience.
 

Après quelques jours de prise en main, je vous livre une série de photos témoins ainsi que des tests des composants du kit AK-R1 de Godox. Que peut t-on attendre d’une solution à moins de 100 € en sus d’un flash cobra.


Pour un néophyte en éclairage comme moi, il est parfois difficile d’appréhender correctement le travail réel des modeleurs de lumière. Et j’avoue que j’ai besoin de visualiser les choses pour comprendre et m’en servir a bon escient ensuite. J’en entends déjà me dire qu’il n’y a rien a attendre de se genre de produit. Mais avec un budget serré on espère justement atteindre, non pas les performances de solutions studio « pro », mais des outils cohérents et utilisables, adaptés à nos pratiques et qui nous procurent du plaisir.

Pour cette première série de photos j’ai tout simplement shooter un drap noir qui me sert d’habitude de fond de studio.

Toute la série est prise avec un CANON EOS 77D équipé d’un EF-S18-135mm f/3.5-5.6 IS STM à 50mm – 1/200s à f/13 – ISO 100, placé à 3 m de la cible.

Mon RF60x est équipé de l’adaptateur SR-1 dont je vous ai parlé dans le premier article sur AK-R1. Il est placé à droite de la cible (Le centre du drap) à 45° de l’axe de prise de vue. En manuel il est réglé à 1/64 de puissance et un angle de diffusion (Beam) de 105 mm pour avoir un faisceau resserré.

Avec le snoot et la grille nid d’abeille, la surface éclairée est considérablement réduite et dirigée. C’est bien ce qu’on attend de ce type de modeleur. L’éclairage reste cependant celle du speedlight.

Le snoot n’étant pas magnétique, il faut le fixer sur un porte filtre. C’est un peu bancal comme solution. Godox aurait pu ajouter 4 aimants d’origine ou une fixation comme pour les gélatines. Mais finalement nous verrons que leur absence va nous servir.

Les deux photos suivantes utilisent le diffuseur sphérique et le diffuseur plat.

Si le diffuseur sphérique donne bien quelque chose de circulaire, le plat est une fois de plus le reflet de mon speedlight, oblongue.

L’utilisation des deux diffuseurs ensemble est envisageable puisque tous les composants du kit sont empilables.

Si il fallait démontrer les limites d’un flash cobra en utilisation studio, il faut monter le coupe flux. La seule façon que j’ai trouvé d’obtenir une raie lumineuse propre, est de positionner le pincement du coupe flux dans le même sens que la tête de flash. C’est la tête du flash qui devra être orientée.

Il faudra augmenter la puissance et l’utiliser avec des gélatines, et vérifier son utilisation en « Rim Light ».

Le réflecteur possède une surface blanche et une noire. Pour ces tests, je l’ai utilisé comme coupe flux, version sombre. En association avec les diffuseurs, en réflecteur ou en coupe flux, il ne faut pas négliger cet outil, qui est orientable tout autour de votre tête de flash.

La photo de gauche a été prise avec le diffuseur sphérique et le snoot ensemble. L’éclairage venant de biais à droite, sa forme est bien circulaire grâce au snoot, mais adoucie par le diffuseur. Il me semble judicieux de fixer le snoot sur un diffuseur sphérique AK-R11 de façon permanente. Mais il ne rentre plus dans la jolie boite Godox. A vous de voir.

Je n’ai pas cherché a augmenter ou diminuer la puissance, ou la focale du flash, afin de pouvoir comparer uniquement les modeleurs. Certaines situations auraient bien sur demandée un ajustement des paramètres de prise de vue. Ce n’était pas le propos de ses tests.

Sans éliminer définitivement un ou plusieurs composant du kit, j’ai déjà adopté le diffuseur sphérique. En éclairage direct ou indirect j’aime beaucoup sa douceur, et c’est beaucoup moins encombrant qu’un parapluie ou autre soft box. Le diffuseur plat et le sphérique, utilisés conjointement me plaisent aussi.

Le snoot devrais trouver sa place sur un deuxième flash comme « Fill Light » avec ou sans gélatines, en se procurant un adaptateur SR-1 supplémentaire, et éventuellement un diffuseur sphérique.

Le coupe flux mérite surement une réhabilitation avec plus de puissance et un usage plus créatif que mes tests. A conserver en attendant mieux.

Pour cette première série de test je n’ai pas vraiment utilisé le potentiel du réflecteur, sinon comme coupe flux. Une mise en situation, tête orientée vers le haut et Bounce Card derrière, me semble plus indiquée.

Courant 2022 je me suis procuré un Godox V1 à tête ronde, c’est l’occasion de faire de nouveau test avec le AK-R1.