La photographie culinaire est une discipline que j’aime beaucoup mais que je pratique le plus souvent à la va vite au moment ou les plats arrivent sur la table et avec un smartphone. A l’occasion de la refonte d’un site web d’un restaurant j’ai eu besoin de photographies pour illustrer une page « Traiteur ». Me voici dans l’obligation de réviser ou d’apprendre mes classiques. Je suis partie avec 2 idées en tête et 2 configurations.
Photographies aux flashes MF-12
Je possède des flashes Godox MF-12 adaptés à la macrophotographie, et la photographie culinaire s’apparente à de la proxiphotographie. J’ai réservé ce type de prise de vue à des cadres très resserrés pendant la confection des plats, le plus souvent avec un angle à 45° en plongé. J’applique la même méthode que pour des fleurs : grande vitesse pour avoir un arrière plan sombre et les flashes concentrés sur le produit. Les flashes avec une correction de +1.3 IL.
Lumière naturelle
La plupart des sources de connaissance que j’ai pu lire ou regarder sur la photographie culinaire privilégie un éclairage naturel et un réflecteur pour équilibrer la lumière. Je me suis donc installé le long d’une vitrine, mais sans réflecteur la salle étant blanche. De plus je souhaitais des photographies contrastées claires et lumineuses et loin du style « Moody« . Côté matériel j’ai opté pour un trépied capable de faire de la plongée zénithale avec la colonne à l’horizontal. Toutes les photos en lumière naturelle sont un assemblage HDR de 3 prises de vue -1.33, 0 et +1.33 IL.
En plongée à 45°
Pour donner du volume aux créations du chef j’ai pris des photos de préparations en plongée à plus ou moins 45° avec trépied.
La vue de Dieu
La mode des photos prisent avec des drones nous a habituée aux vues du dessus parfaitement à la vertical du sujet. Il se trouve que c’est aussi une très bonne perspective pour mettre en valeur la cuisine. Il se trouve que je possède un trépied à colonne basculante qui va trouver la une application.
Je n’ai pas cherché a faire de la photographie d’art, juste à illustrer une page internet. Il n’était pas question de trop prendre de temps entre la préparation et le transport des plats. J’ai aussi voulu resté dans le thème du restaurant en utilisant le plus possible des éléments du service quotidien.